Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, la France rappelle sa condamnation de telles violences en tous lieux et en toutes circonstances. Alors que l’actualité nous rappelle avec force la réalité de cette violence intolérable, que ce soit au Soudan, en Ukraine, en Israël, en RDC et dans tant d’autres pays, la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Mme Catherine Colonna, n’a eu de cesse de rappeler que le viol et les autres formes de violence sexuelle constituaient un crime de guerre.
La France est déterminée à soutenir celles et ceux qui défendent les droits des femmes dans le cadre de sa diplomatie féministe. La France continuera à plaider en faveur d’une politique de "tolérance zéro" envers les violences contre les femmes. Elle se félicite que la Moldavie, le Royaume-Uni, l’Ukraine en 2022 ainsi que l’Union européenne en 2023 aient adhéré à la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, dite Convention d’Istanbul. Elle poursuivra sa mobilisation en faveur de sa ratification universelle.
La France appuie à hauteur de 250 millions d’euros pour la période 2023-2027 le Fonds de soutien aux organisations féministes (FSOF), qu’elle a créé en 2020 : 134 millions d’euros ont déjà mobilisés au bénéfice de 1 000 organisations de la société civile dans 73 pays. La France soutient également la Coalition d’action pour lutter contre les violences fondées sur le genre, lancée par le Forum Génération Egalité organisé à Paris en 2021, en co-présidence avec le Mexique, sous l’égide d’ONU Femmes, qui a annoncé 750 engagements d’actions pour un montant cumulé de 960 millions de dollars.
Enfin, la France promeut l’accès à la justice et aux réparations pour les victimes. Elle a apporté depuis 2019 un soutien financier de 8,2 millions d’euros au Fonds mondial pour les survivant(e)s de violences sexuelles liées aux conflits, créé par le Dr Mukwege et Mme Nadia Murad, récipiendaires du prix Nobel de la paix 2018 et lui apportera une contribution supplémentaire de 6 millions d’euros pour les trois ans à venir. Le Fonds pilote notamment un projet financé par la France pour répondre aux besoins des victimes de violences sexuelles commises dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, lancé par la ministre et Nadia Murad en novembre 2022.
Parce que les adversaires des femmes et de leurs droits ne manquent pas, la France ne cessera jamais sa mobilisation constante pour mettre un terme à toutes les formes de violences fondées sur le genre partout dans le monde et poursuivra son engagement sans faille contre l’impunité de leurs auteurs./.